C’est ça…
C’est ça…
C’est ça. Cette simple formule est « LA » réponse à la question spirituelle. Elle peut être reçue de bien des manières : Le refus, le mépris, le dégoût, le sarcasme, la dérision, le désintérêt… ou l’évidence. Mais même au cœur de ces réactions, c’est ça. C’est ce qui est là.
Ce qui est.
Cet instant, depuis toute sa profondeur, jusqu’aux menus détails superficiels qui s’y manifestent, incluant, les sentiments, les émotions, les pensées, les réactions, c’est ce que je vis. C’est la vie.
C’est ça.
Peu importe la sophistication des discours, des commentaires et argumentations, qui tenteraient, dans une contorsion forcenée, d’invalider par évaluation, comparaison, dissection intellectuelle, la simplissime simplicité de cette assertion. Même cette agitation intérieure est partie de ça.
C’est ça… C’est tout.
Qui dans un sens ordinaire peut être entendu comme « rien de plus », mais dans sa profondeur, comme « Totalité ». D’un côté le regard évalue la quantité de l’autre il sonde la qualité. L’activité intérieure démontre sans cesse sa poursuite d’autre chose, de plus. Chacun peut ressentir en lui cette impulsion, cet « aller vers », ce vouloir, cette tension qui n’est que très rarement et très brièvement apaisée.
Ne pourrais-ce être en fin de compte que la paix et uniquement la paix qui soit recherchée ? Que peut être la paix si ce n’est la qualité ultime de la relation avec ce qui est ? Tout est là.
C’est ça.